Il faut bien le reconnaitre, malgré toute l’estime que l’on peut bien lui porter, le début de la deuxième saison de Formule 1 du français Sébastien Bourdais au sein de l’écurie italienne Toro Rosse-Ferrari ressemble à s’y méprendre à celui de la saison dernière et ce n’est rien de dire qu’il est un peu calamiteux. Mis sous l’éteignoir l’année passée par Sebastian Vettel, Bourdais connait la même chose cette année face à un autre Sébastien, le suisse Buemi, qui tire un bien meilleur parti de sa monoplace.
Si les résultats du français ne s’améliorent pas, Toro Rosso tranchera dans le vif et congédiera Bourdais, probablement au profit de l’italien Giorgio Pantano, champion de GP2 en titre. Il reste quand même un mystère Bourdais : comment ce pilote a t-il pu copieusement dominer, voire archi-dominer tous les cadors de l’Indy Car aux Etats-Unis, au point de décrocher quatre titres de champion de la discipline, du jamais-vu d’ailleurs, et se retrouver dans la peau d’un pilote médiocre en F1, accumulant les bévues et les erreurs ? Peut-être est-il trop honnête, trop gentil ou pas assez politiquement correct voire pas du tout bankable pour la discipline reine… qui se satisfait bien mieux des “requins” sans foi ni loi… Allez savoir !
