Le nom complet est “Cadillac Cts-V 6.2i V8 32v Supercharged”. Les chiffres à eux parlent tout seuls: 564 chevaux, 747Nm de couple à 3800 t/min, 0-100 km/h en 4,2 secondes (record de la catégorie), 308 km/h avec la version à boite manuelle et 285 km/h avec boite automatique. Ces chiffres ahurissants sont affichés grâce à la généreuse motorisation de la Corvette ZR1, un V8 6,2 litres gavé par un compresseur volumétrique. Pour compléter le tableau qui pourrait rester un simple exercice de style, un temps BTG (bridge to gate) au Nordschleife, le fameux circuit du Nurburgring, de 7.59.320, un autre record à son actif.
Cadillac continue à relancer sa marque en mettant en commerce des modèles de plus en plus sportifs, visant à une clientèle jeune. Toutefois ces chiffres laissent penser, puisqu’on s’est vraiment éloignés des berlines années ‘70 qui caractérisaient leur production. D’ailleurs, d’autres marques qui ont commercialisé des berline tout aussi performantes ont du se confronter à des problèmes de facilité d’emploi de ce genre de voitures, dont la conduite peut ressembler plus au pilotage. En fait non, étant la Cts-V équipée d’une suspension Magnetic Ride Control des plus rapides au monde, qui permet un parfait contrôle des 1928 kg de la voiture tout en restant confortable.
Nous laissons en dernier l’atout principal de cette voiture, le prix. En effet, Cadillac propose cette voiture en Europe à un prix clés en main autour de 75.000 euros, soit 20 à 30 mille euros de moins que ses rivales pour la plupart teutoniques, telles que la BMW M5 ou la AMG C63. En effet, pour combler le gap en termes de prestige de cette voiture elle ne lésine pas d’arguments: en série on des sièges sportifs et climatisés Recaro, réglables électriquement et revêtus en peau chamois et aérée, transmission manuelle ou automatique à six rapports, Jantes de 19″ et un système audiovisuel avec disque dur de 40 Go et écran touchscreen 8 pouces.
